Seguim la recerca de petits poemes que parlin d'ocells, per a poder jugar amb ells...
LES HIBOUX
Ce sont les mères des hiboux
Qui désirent chercher les poux
De leurs enfants, leurs petits choux,
En les tenant sur les genoux.
Qui désirent chercher les poux
De leurs enfants, leurs petits choux,
En les tenant sur les genoux.
Leurs yeux d'or valent des bijoux
Leur bec est dur comme cailloux,
Ils sont doux comme des joujoux,
Mais aux hiboux point de genoux!
Leur bec est dur comme cailloux,
Ils sont doux comme des joujoux,
Mais aux hiboux point de genoux!
Robert Desnos
L'IBIS
Un ibis avait un bec
Comme le sabre d'un cheik.
Aussi, notre volatile,
Au mépris des crocodiles,
Comme le sabre d'un cheik.
Aussi, notre volatile,
Au mépris des crocodiles,
Becquetait, becquetait-il
Des serpents le long du Nil,
Becqueta, becqueta tant
Qu'il mourrut en becquetant.
Des serpents le long du Nil,
Becqueta, becqueta tant
Qu'il mourrut en becquetant.
Dans le ventre de l'ibis,
On trouva deux tournevis,
On trouva deux tournevis,
Deux tubes de dentifrice,
Deux épingles à nourrice,
Deux épingles à nourrice,
Deux étoiles de police,
Et deux balles de tennis.
Et deux balles de tennis.
Un ibis avait un bec
Comme le sabre d'un cheik.
Comme le sabre d'un cheik.
Puisqu'il trouvait fabuleux,
De becqueter tout par deux,
De becqueter tout par deux,
De Port-Saïd à Tunis,
On l'appelait l'ibis bis.
On l'appelait l'ibis bis.
Pierre Coran
LES OISEAUX
Les oiseaux
Quand ils chantent
Ce sont des gazouillis.
Quand ils dansent
Ce sont des tangouillis.
Quand ils bâtissent
Ce sont des nidouillis.
Quand ils barbotent
Ce sont des patouillis.
Quand ils ont peur
Ce sont des matouillis
Quand ils ont faim
Ce sont des granouillis
Mais quand ils aiment
Les oiseaux
Ce sont des bisouillis.
Quand ils chantent
Ce sont des gazouillis.
Quand ils dansent
Ce sont des tangouillis.
Quand ils bâtissent
Ce sont des nidouillis.
Quand ils barbotent
Ce sont des patouillis.
Quand ils ont peur
Ce sont des matouillis
Quand ils ont faim
Ce sont des granouillis
Mais quand ils aiment
Les oiseaux
Ce sont des bisouillis.
Joël Sadeler
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Le bestiaire de GUILLAUME APOLLINAIRE:
La colombe
Colombe, l'amour et l'esprit
Qui engendrâtes Jésus-Christ,
Comme vous j'aime une Marie.
Qu'avec elle je me marie.
Le paon
En faisant la roue, cet oiseau,
Dont le pennage traîne à terre,
Apparaît encore plus beau,
Mais se découvre le derrière.
Le hibou
Mon pauvre coeur est un hibou
Qu'on cloue, qu'on décloue, qu'on recloue.
De sang, d'ardeur, il est à bout.
Tous ceux qui m'aiment, je les loue.
Ibis
Oui, j'irai dans l'ombre terreuse
Ô mort certaine, ainsi soit-il!
Latin mortel, parole affreuse,
Ibis, oiseau des bords du Nil.
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